Dans un monde en constante évolution technologique, la capacité à s’adapter et à acquérir de nouvelles compétences est devenue cruciale. Parmi ces compétences novatrices, celle de télépilote de drone occupe une place de choix. Toutefois, il est fondamental de comprendre que le télépilote de drone n’est pas en lui-même un métier, mais une compétence complémentaire, qui vient enrichir une large gamme de professions.
Pourquoi le télépilote n’est pas un métier , mais une compétence ?
Le télépilotage de drone, contrairement à une profession à part entière, s’intègre comme une compétence supplémentaire dans de nombreux domaines. Par exemple, en photographie aérienne, bien que la maîtrise d’un drone soit essentielle pour capturer des images, cette compétence doit être combinée avec une connaissance approfondie de la photographie – angles, cadrage, réglages des paramètres, etc. Ainsi, un télépilote expert en manœuvre de drone mais ignorant les bases de la photographie ne pourra pas produire des images de qualité.
L’importance des compétences spécialisées
Dans des domaines tels que la photogrammétrie, la thermographie ou encore le démoussage de toitures, les compétences en télépilotage sont certes importantes, mais elles ne remplacent pas la maîtrise technique et réglementaire spécifique à chaque métier. Prenez par exemple la thermographie : la capacité à opérer un drone équipé d’une caméra thermique est utile, mais sans une solide compréhension des principes de la thermographie et la capacité à interpréter les données, le télépilotage seul n’est pas suffisant. De même, la connaissance de la réglementation spécifique au domaine d’application, qui va bien au-delà de la simple réglementation des drones, est indispensable.
Qualifications et habilitations complémentaires
Dans certains métiers, les qualifications complémentaires sont indispensables. Par exemple, un technicien électricien peut bénéficier de l’ajout de compétences de télépilotage à son profil, mais cela doit s’accompagner d’habilitations électriques ou de certifications spécifiques, comme les habilitations GWO pour travailler sur des éoliennes. De même, pour les thermiciens, le télépilotage de drone s’avère utile, mais il ne remplace pas les qualifications nécessaires pour rédiger des rapports d’expertise. Il en va de même pour la photogrammétrie, où des compétences en géomatique sont essentielles pour produire des rapports de captage ou des plans géoréférencés précis.
Pour finir, la formation de télépilote de drone, bien que précieuse, doit être envisagée comme un enrichissement des compétences professionnelles plutôt que comme un métier isolé. Cette compétence, combinée avec des connaissances spécifiques et des qualifications dans un domaine donné, peut ouvrir des portes et offrir de nouvelles opportunités de carrière. Elle représente une valeur ajoutée pour les demandeurs d’emploi, les personnes en reconversion, les anciens militaires, et les salariés désireux d’évoluer dans leur carrière.
En somme, le télépilote de drone est une compétence d’avenir, adaptative et polyvalente, essentielle dans un marché du travail en constante mutation.